Parcours Seconde Guerre mondiale
PARCOURS MEMORIEL
SECONDE GUERRE MONDIALE
Période complexe et difficile, ambivalente aussi car composée d’histoires marquées par la tragédie, l’héroïsme ou la compromission, l’étude de la Seconde Guerre Mondiale garde aujourd’hui tout son intérêt pour son sens politique et ses enseignements en matière d’exercice de la citoyenneté. Ce parcours mémoriel représente donc un formidable outil pédagogique, autant pour le public scolaire que pour l'ensemble de la population.
L'occupation

L’Occupation, abordée sous le prisme des réquisitions allemandes de différents commerces et hôtels boulonnais - dont certains des bâtiments existent encore aujourd’hui - constitue la majeure partie des documents relatifs à cette période conservés par les Archvies municipales.
La Résistance
Mais les grandes figures de la Résistance originaires de Boulogne sont aussi portées à la connaissance du grand public : le fabricant de voitures Jacques Kellner par exemple, qui refusa de faire tourner ses usines au service des allemands, ainsi que des personnalités telles que René Cousin, Jean Hemmen, André Leclerc, Constant Lemaître ou encore l’emblématique Yves Kermen. Ce dernier, ancien chef de la résistance du Parti Communiste Français pour la région parisienne, est aujourd’hui honoré par une rue de la ville qui porte son nom. Quant au témoignage remarquable recueilli auprès des époux Bontemps, sa lecture permettra de prendre conscience du niveau de tension et de danger que supposait la vie en clandestinité des résistants, tout comme le caractère parfois rocambolesque des situations dans lesquelles ces héros de la Nation pouvaient être entraînés.
La Déportation
Le drame infini de la Déportation laisse des traces indélébiles dans la mémoire boulonnaise. Les plaques commémoratives des écoles Billancourt et Jean-Baptiste Clément rappellent les noms des enfants juifs de ces établissements qui ont été victimes de la barbarie nazie. L’exposition raconte les destins tragiques des familles Créange et Pikovsky notamment, et rend hommage aux Justes.
Les bombardements
En ce qui concerne les deux bombardements du 3 mars 1942 et du 4 avril 1943, des cartes animées et les fonds photographiques des archives de Boulogne sont mis à contribution pour révéler l’ampleur des dégâts terribles subis par la ville.
La Libération

La semaine décisive du 16 au 25 août 1944, qui aboutit à la Libération de Boulogne-Billancourt, a été le théâtre d’ultimes combats entre les forces résistantes et des unités militaires allemandes, particulièrement aux endroits stratégiques que constituent les ponts de Sèvres, d’Issy et de Billancourt.
Vous pourrez revivre ces derniers instants en consultant les articles, photographies, témoignages d’époque proposés, mais aussi retrouver grâce à notre carte les endroits de la ville où ont été installées des plaques commémoratives dédiées aux boulonnais qui sont morts pour la France lors de cette semaine libératrice d’août 1944.
Hommages
Une page mémorielle en hommage aux morts pour la France, inventoriée notamment par un dictionnaire des fusillés, illustré par des grands portraits photographiques, et surtout, par une carte interactive répertoriant tous les lieux de commémorations de la ville, tout ceci dans le seul et unique but de vaincre ce qui serait le pire ennemi de cette transmission nécessaire : l’oubli.