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À la fin du XIXe siècle et jusque dans les années 1950, plusieurs bibliothèques ont coexisté. En 1864 est fondée par arrêté préfectoral du 2 janvier, la bibliothèque communale, installée au 30 rue Fessart. C'est l'une des toutes premières de la banlieue parisienne. La lecture se fait alors sur place, les prêts de livres n'y sont pas permis.
Dès 1856, Jules Mahias avait eu l'idée de créer une bibliothèque ouverte à tous, et qui prêterait gratuitement des livres. Après la guerre de 1870, un mouvement libéral, hostile à la municipalité conservatrice, de développe. Sous l'impulsion de Ferdinand Rossignol, président de l'association philotechnique de Clichy, est créée une bibliothèque populaire libre. Rossignol étant protestant, la bibliothèque populaire s'installe dans l'école protestante au 117 route de la Reine avant de déménager rue d'Aguesseau puis au 80 rue des Tilleuls, grâce à la générosité du propriétaire de ce bâtiment, M. Fauchant, marchand de nouveautés dans la Grande rue. C'est lui, avec l'aide du pharmacien Alfred Laurant, qui permet le développement de cette bibliothèque populaire.
En parallèle, la bibliothèque communale prospère. Le maire Jochum profite du développement de Billancourt et de la reconstruction de l'école de garçons de la rue Thiers pour fonder une annexe, qui est ouverte en 1901. Son successeur Paul Lagneau, décide la construction d'un nouveau bâtiment au 52 rue Escudier pour remplacer le premier, devenu trop exiguë.
Après la première guerre mondiale, le maire André Morizet décide d'étendre et parfaire le rôle de la bibliothèque communale rue Escudier. Il fait acheter de nombreux volumes et notamment des livres d'auteurs modernes.
Le terme bibliothèque municipale remplace peu à peu celui de bibliothèque communale. Le classement reflète ce changement. La limite a été placée en 1938 qui marque le moment où la bibliothèque de la rue Escudier est transférée dans l'hôtel de ville (1935) puis rejointe par celle de la rue Fessart (1937) et surtout l'arrivée d'une nouvelle bibliothécaire, Mme Georgette de Grolier, qui va moderniser la bibliothèque afin de répondre aux nouveaux besoins d'une ville qui prend un nouvel essor.
En 1948, la bibliothèque municipale absorbe l'ancienne Bibliothèque populaire libre. Cinq ans plus tard, suite à des travaux d'aménagement, les locaux au rez-de-chaussée de l'hôtel de ville sont étendus et la salle de lecture est inaugurée le 18 mars. En 1960, une section discothèque est créée mais sans réel succès car en 1967, les rapports d'activités montrent qu'elle est « expirante », que la section Jeunes a disparu et que la fréquentation de la salle de lecture est quasi-nulle. En 1975, la bibliothèque subit de nouveaux travaux d'aménagement : installation d'une salle de conférence, de magasins et locaux pour les jeunes (salles d'heure du conte, de travaux manuels, de lecture et de prêt). Deux ans plus tard c'est la discothèque qui est aménagée. En 1978, est créé un service de lecture bénévole pour les personnes isolées, âgées ou handicapées tandis qu'en octobre 1980 ouvre la première annexe, place du Parchamp.
Évaluation, tris et éliminations, sort final
Les doubles ont été éliminés
Accroissements
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Communicable
Langue des unités documentaires
Mots clés lieux
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